Principes

Vision

La vision produit définit un cap clair, aligné avec les priorités des ministères sociaux et les besoins des usagers, qu’il s’agisse des citoyens, agents publics ou métiers. Elle permet de fixer des objectifs clairs et concrets.

Pourquoi c’est important ?

Elle donne une direction partagée et cohérente, assurant un alignement d'équipe et garantissant que chaque produit contribue aux objectifs de transformation numérique des ministères.

Bonnes pratiques :

  • Co-construire une vision inspirante avec les parties prenantes.

  • Définir des objectifs clairs et compréhensibles par tous.


Quelques pistes pour matérialiser cette vision :


Indicateurs d’impact

À quoi servent les indicateurs ?

Les indicateurs jouent un rôle central dans notre capacité à piloter nos produits efficacement. Fixer des indicateurs permet d’aligner toutes les parties prenantes sur la stratégie, de prendre des décisions éclairées et de s’améliorer en continu.

« On ne peut améliorer que ce que l’on mesure ».

Les différents types d'indicateurs

Les indicateurs de succès (ou KPIs)

Ces indicateurs mesurent si un produit atteint ses objectifs stratégiques. Ils traduisent la vision produit en résultats concrets et mesurables.

Exemples :

  • Taux d’usage.

  • Audience.

  • NPS (Net Promoter Score) ou note de satisfaction pour mesurer la satisfaction client.

Les KPIs répondent à une question clé : « Est-ce que notre produit atteint les résultats attendus ? »

Les indicateurs d’impact

Ces indicateurs servent à évaluer les effets des initiatives produit sur les utilisateurs ou sur l’organisation. Ils permettent de valider que vos actions apportent une valeur réelle.

Exemples :

  • Économies réalisées : évaluer les gains financiers, notamment via l'utilisation de communs numériques et la réduction des doublons.

  • Augmentation du taux de dématérialisation.

    • Réduction du délai d'instruction de dossiers par 2.

    • Constitution d'un dossier en moins de 10 minutes.

  • Efficacité opérationnelle : réduction des délais, des erreurs ou optimisation des processus métiers.

Ces indicateurs d’impact relient directement vos décisions produit à des résultats tangibles.

Les indicateurs de direction (progrès/tendance)

Ces indicateurs permettent de vérifier que l'on progresse dans la bonne direction. Ils agissent comme des garde-fous et des signaux d'alerte pour garantir que vous avancez vers vos objectifs.

Exemple :

  • Une durée de session sur un site de consultation peut mesurer l'intérêt des utilisateurs pour le contenu proposé.

Vous pouvez retrouver dans cette page des exemples d'indicateurs par typologies de produit.

Distinction entre objectifs et indicateurs :

  • Les objectifs définissent une ambition ou un résultat qualitatif précis (par exemple : améliorer l’expérience utilisateur, réduire le temps de traitement d’une tâche).

  • Les indicateurs (ou KPIs) mesurent l’avancement concret vers ces objectifs (par exemple : augmentation de 20 % de la satisfaction utilisateur, réduction de 30 % du temps de traitement).


Démarche Produit

La démarche produit repose sur une approche incrémentale et expérimentale qui visent à maximiser la création de valeur tout en réduisant les risques.

Itérations courtes

Une approche itérative favorise la souplesse, en permettant d’ajuster le produit en continu grâce aux retours utilisateurs et aux évolutions réglementaires ou technologiques.

L’approche itérative se coordonne naturellement avec le cycle de vie produit, offrant une méthode structurée pour améliorer et valider le produit à chaque phase :

  • Dès la preuve de concept (POC), les équipes peuvent tester des idées, adapter les solutions à chaque retour et affiner les fonctionnalités.

  • Lors du MVP et du développement, les itérations permettent d’intégrer le feedback utilisateur et d’ajuster les priorités.

  • Enfin, en phases d’industrialisation et de maturité, l’approche itérative permet d’optimiser le produit et de prolonger sa valeur pour les utilisateurs finaux.


La roadmap court terme

Pourquoi une roadmap court terme ?

Une roadmap court terme permet de définir une vision claire et actionable sur une période limitée, généralement de 3 à 6 mois. Elle aide les équipes à prioriser les initiatives clés, à s’aligner sur des objectifs réalistes et à garder un cap malgré les imprévus ou les évolutions rapides.

Contenu d'une roadmap court terme

  1. Objectifs prioritaires : Définir les résultats spécifiques que l’équipe souhaite atteindre à court terme.

  2. Initiatives clés : Identifier les fonctionnalités, expérimentations ou actions à mettre en œuvre.

  3. Dépendances et risques : Lister les éléments externes qui pourraient influencer la réalisation de la roadmap.

  4. Calendrier : Structurer les activités et livrables par semaine ou par mois.

Exemples :

  • Livraison d’un MVP d’une fonctionnalité critique dans les 3 prochains mois.

  • Intégration de retours utilisateurs prioritaires collectés lors des tests.

  • Réduction du temps de traitement d’un processus interne clé d’ici 2 mois.

Bonnes pratiques pour une roadmap court terme :

  • Focus : Se concentrer sur un nombre limité d’objectifs réalisables.

  • Flexibilité : Prévoir des marges pour intégrer des ajustements selon les retours utilisateurs ou les imprévus.

  • Communication : Partager la roadmap avec toutes les parties prenantes pour garantir un alignement constant.


Les rôles et responsabilités

Pourquoi structurer les rôles ?

Une clarification des rôles et responsabilités permet d’assurer une coordination efficace, d’éviter les zones de flou et de maximiser la collaboration entre les membres de l’équipe produit. Chaque rôle apporte une expertise et un regard spécifique, contribuant à la réussite du produit.

Lister l'ensemble des personnes impliquées dans l'organisation du produit

  • Les équipes au sein de la DNUM

  • Les équipes "métiers"

  • Les équipes prestataires

  • Les parties prenantes

Bonnes pratiques pour gérer les rôles

  • Clarification des attentes : Définir clairement les responsabilités de chaque rôle dès le début du projet.

  • Favoriser la collaboration : Encourager un dialogue régulier et transparent entre les rôles.

  • Responsabilisation : Assurer que chaque rôle dispose des moyens nécessaires pour remplir ses missions.

Un cadre clair pour les rôles et responsabilités renforce la confiance au sein de l’équipe, évite les redondances et permet une exécution plus fluide du projet.

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